Avis d'internautes : Foutu pour Foutu

Fidèle à lui même, un excellent moment pour rire et se détendre !

Énorme, grand respect à ce grand monsieur. Paprika m'a fait pleurer de rire !

merde

12/12/2022 Hier soir j’étais au spectacle de Dieudoné dans son Dieudobus à Albi avec Fabrice, un ami. Bon ! J’ai ri… Désolé… Ç’est déjà ça de gagné, car, par les temps qui courent : c’est pas tous les jours... Je passe sur la qualité d’écriture et d’acteur qui n’est plus à démontrer. J’étais devant à 1 m de lui et j’ai pu observer autre chose de plus subtil. La sérénité d’un homme qui fait bien son boulot au point d’être un honorable grand maître saltimbanque. Et pour faire une plaisanterie à 2 balles, si j’étais croyant, je dirais : « que dieu nous a donné ». Chapeau l’artiste et Merci de redonner du courage à tant de gens. C’est vrai qu’en ce moment, au niveau des sujets, comme il le raconte dans le spectacle, son boulot est assez facile : les conneries humaines : il n’y a qu’à se baisser à peine pour les ramasser à la pelle… Son spectacle humoristique est basé sur le pardon. Et il est vrai qu’aujourd’hui seul le pardon et le rire peut nous aider à vivre dans la joie. La philo ! Il n’y a plus que ça. Et les grands humoristes sont à mon sens les plus grands philosophes. Pour moi-même philosopher un peu tout en restant concret : je rajouterai que quand on voit nos boulangers arrêter de faire du pain parce que leur facture d’électricité a été multipliée par 4 par des gens qui nous expliquent que l’on ne peut pas faire autrement, que c’est parce que le prix de l’électricité doit suivre le cour du gaz fixé par les étatsuniens : il vaut mieux avoir de l’humour et aller couper du bois. Car je le rappelle : cela faisait des milliers d’années que nous faisions du pain en faisant brûler du bois… On l’a un peu oublié mais ça va revenir… C’est fou comme les temps qui arrivent vont nous rappeler ceux de nos grands-parents. Vous savez ! L’époque où face à la bêtise évidente, aux yeux de certains, , on répondait aux « complotistes » de l’époque « on y peut rien ! C’est le progrès ! » Pour les plus jeunes c’est le temps de vos arrière grands-parents. Les années 50/60. En 50 ans « le progrès » nous a amené dans l’abime et « le grand reset » dont parlent les conspirationnistes est bien là mais je vous rassure : il n’est pas calculé. La bêtise a simplement pris le pas sur le « bon sens Paysan » Nous sommes face à face avec la connerie que nous avons-nous même mise en place, patronné par des énarques... En deux générations elle a détruit notre environnement. J’en profite pour rappeler aux jeunes qui parfois lisent mes conneries qu’il y a 50 ans, pour chauffer au bois, on ne coupait pas les arbres. On ne coupait que les branches. Avec cette méthode, la forêt donne 4 fois plus de bois. Et que c’est de là que le mot « trogne » est apparu. Une trogne est un arbre destiné à fournir du bois car en le taillant quand les branches font 10 cm, d’une part il n’y a pas besoin de le fendre mais qu’en plus, comme le système racinaire reste le même après la taille, l’arbre se rattrape et fournit 4 fois plus de bois en suivant… C’était ce système qui était employé par exemple à la tuilerie de Réalmont il y a 50 ans… La même forêt fournissait l’énergie de la tuilerie en « renouvelable » avec 4 parcelles de prélèvement en rotation… Juste avant le progrès… Cette technique était employée aussi sur les saules, qui nous donnait de l'osier, pour faire des paniers peu avant les sacs en plastique. C’était aussi une époque où on ne faisait pas de musculation en salle chauffée. Pour les plus jeunes et dégourdis : aller couper du bois suffisait à l’entretien du corps ainsi que pour les vieux qui le rangeaient sous l’appentis. (Quand j’avais 10 ans c’est moi qui montais en haut des chênes pour le bois de chauffe de ma mère, dans la cuisinière, tandis que mes frères coupaient celles du bas et prenaient les miennes sur la gueule, ce qui me faisait déjà rire assez primitivement je dois l'avouer…) Cette technique tombée aux oubliettes il y a 50 ans avec le «progrès » va devenir une des clefs pour l’avenir. Si la barbarie vous prête vie et si on ne prend pas 4° dans la gueule en plus. Car à ce moment-là : la forêt de chêne que nous connaissons aujourd’hui, sera morte. Et le blé ne poussera plus. Pas de chauffage et le ventre vide, Bonne chance ! Ça va être bien pire qu’aujourd’hui… Dans les années 2030 on dira : « Tu te rappelles ! Ce bon vieux temps qu’on vivait ! En 2022 ! » Note : Pour la note il faut toujours laisser une marge de progression, même au plus fort... sans s. Et si Dieudo ou un membre de son équipe veut passer du temps chez un vieux charpentier récalcitrant ancien restaurateur entre autre de 16 moulins à vent : chez moi, c'est chez vous ... 06 72 51 94 71 Bernard Garibal